Test de Assassin's Creed II (PS3/Xbox 360)

Publié le par Black-Sactificus

Assassin's Creed revient dans toute sa splendeur d'antan. Est-il toujours aussi réussi ?

Ezio Auditore, descendant d'Altair et destiné lui aussi à devenir un assassin. Jeune et agile, notre héros verra sa quête commencer après l'exécution de son père et de ses frères. Pour les venger des Templiers à l'origine de leur mort, Ezio Auditore devra parcourir l'Italie en pleine Renaissance. De Florence à Venise en passant par la Toscane et le domaine de Monteriggioni, notre assassin aura beaucoup à faire mais comme toujours, avec des capacités impressionnantes. Mais il faut savoir que tout ça a un but précis, quelque chose de bien plus complexe, un phénomène qui pourrait avoir lieu bien des générations plus tard. Car c'est là le coeur de l'histoire, un sujet, Desmond, lié par le sang et l'Animus, une machine permettant de revivre les mémoires d'une personne, à la famille des assassins. A la recherche d'un secret caché et d'explications, les destins liés de nos deux héros sont les seuls chances de deux époques bien différentes, qu'Assassin's Creed II nous présente magnifiquement.

Sous forme de Séquences divisées en Mémoires et donc en missions, Ezio devra parcourir certaines des plus belles villes d'Italie pour finalement terminé sa quête ultime, et ce pendant environ 20 heures si l'on s'en tient à la trame principale, qui propose d'évoluer dans l'histoire sur 10 ans et à l'aide de missions assez variées, comme des filatures, des assassinats, des courses-poursuites, des infiltrations ou bien de simples combats. Certaines de ses missions pouvant être utilisées pour le large panel de quêtes secondaires disponibles. En plus de ça, Ubisoft a décidé d'ajouter quelques défis au jeu, comme les tombeaux des assassins, souvent dissimulés sous les monuments et demandant une certaine aisance en phase de plate-forme ou les pages du Codex, immanquables si l'on veut terminer l'histoire contrairement aux plumes qui sont juste un divertissement en plus. Ezio Auditore pourra aussi rénover le domaine de Monteriggioni dans les moindres recoins, ce qui rapportera des revenus pour rentabiliser la chose. Quant à l'argent donc, il s'agit bien évidemment de Florins, lesquels serviront à bien des choses, de la corruption des hérauts à l'achat d'équipements qui permettront d'améliorer votre résistance au combat (épaulières, gants, bottes, armures...) ou d'ajouter des armes à votre tenue. En fait, Ezio Auditore pourra éliminer ses ennemis de bien des façons, d'un coup de dague, empoisonné ou pas, d'une boucherie à l'épée ou encore d'un tir au pistolet (une invention ingénieuse du grand Leonardo Da Vinci) par exemple.

Tout cet accoutrement mène bien entendu à des combats palpitants et très intéressants. Bien que les animations soient en très grande partie tirées du premier Assassin's Creed, le jeu est très varié. On pourra donc contrer, esquiver, attaquer, assassiner, et ce de plusieurs façons. Reste aussi des techniques de contextes. Par exemple, on pourra tuer son adversaire discrètement en l'entrainant dans une charrette de foin et l'y cacher ou à partir d'un toit pour une attaque aérienne. Bref, de quoi apprécier le jeu comme on le sent. D'autant plus que le gameplay s'avère, en plus de facile et d'accessible, véritablement varié. On pourra donc adopter plusieurs façons de se comporter, en volant les passants, en restant discret en toute circonstance, en la jouant bourrin en sprintant, à l'escaladeur en restant constamment sur les toits ou en se déplaçant à cheval, dommage que l'animal ne puisse entrer en ville. Recherché ou corrupteur de première, assassin modèle ou combattant hors-pair, à vous de voir. Pour l'anecdote, on ne pourra qu'être ravi que le dénommé Ezio sache nager, non comme Altair qui se noyait dès qu'il touchait l'eau.

D'un point de vue graphique, Assassin's Creed II séduit grâce à une modélisation impressionnante des monuments, bâtiments et autres décors que le jeu propose de voir, et d'admirer par la même occasion. Techniquement réussi malgré quelques défauts, comme une petite dose d'aliasing, de clipping et de cache misère. Rien de bien abusif, ni de gênant, juste quelques problèmes notables ci et là finalement acceptables vu la taille impressionnante de la carte. Musicalement, le titre s'en sort tout aussi bien grâce à des thèmes épiques et agréables l'oreille et à des doublages en français crédibles et sensiblement influencés par la langue italienne. En conclusion, ce deuxième épisode d'Assassin's Creed est une véritable réussite, comme on pouvait s'en douter.

 

Graphismes : 17/20
Jouabilité : 18/20
Durée de vie : 17/20
Bande son : 16/20
Scénario : 17/20
Fun : 18/20

Note générale : 18/20

Publié dans Tests (PS3 - Xbox 360)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
<br /> <br /> Article trés sympa....<br /> <br /> <br /> Je me suis régalé.......<br /> <br /> <br /> Super...........................<br /> <br /> <br /> Loren'T.........<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre