Test de Gears of War 3 (Xbox 360)

Publié le par Black-Sactificus

Gears of War revient avec le même genre si propre à la licence. Est-il encore possible de nous séduire sur une base déjà livrée à plusieurs reprises ?

Arrivée dès le premier épisode de la série, les Locustes étaient la seule menace jusqu'à l'arrivée des Lambents dans le second, obligeant les Gears a laissé la ville de Jacinto à l'ennemi et à se réfugier sur des îles en traversant mers et océans. Pour ce troisième volet, le jeu nous transporte deux ans après les évènements du deuxième opus. Désormais, la CGU est en partie destructurée, cause de la disparition du président Prescott, les Lambents ont eux pris possession des derniers refuges de nos guerriers, qui devront reprendre leur route pour retrouver le continent. Heureusement, Prescott est finalement vivant et retrouve une partie de son équipe à laquelle il livre un enregistrement prouvant la survie du père de Marcus à l'invasion. Encore à bord de l'embarcation, nos Gears de l'escouade Delta vont avoir fort à faire puisqu'une nouvelle attaque Lambents est lancée contre eux. Premier affrontement d'une liste immense, ponctuée de révélations d'envergure permettant d'être totalement plongé dans la dizaine d'heures de jeu solo que propose de vivre le très attendu Gears of War 3. Avouez que ça donne envie.

Au fond, ce troisième Gears of War ressemble vraiment aux précédents mais reste tout de même annonciateur de nouveautés et d'une expérience nouvelle. C'est en tout cas ce que nous confirme le jeu, dans sa jouabilité. Toujours accessible, bourrin et stratégique, le jeu propose une maniabilité aussi facile, efficace qu'immersive. De nouvelles armes, le Koamax qui, modifié à l'occasion, est plus précis et relance sont intérêt grâce au iron sight qui permet d'ajuster ses tirs, des améliorations globales des systèmes, le titre a tout pour plaire, à tout le monde. De même pour les graphismes qui visuellement rappelle ce que l'on avait pu voir auparavant en terme d'univers, le tout retravaillé et et finement réalisé. Les décors regorgent de détails et d'éléments et sont, à première vue, un peu plus colorés que dans les deux derniers épisodes. Le seul défaut que l'on peut noter est la qualité des visages qui, loin d'être mal dessinés, manque d'expression.

Pour parler de nouveautés, passons à une des plus visibles proposées par Gears of War 3, la coopération. En effet, la campagne du jeu est jouable à plusieurs, chaque nouveau joueur incarnera un des membres de l'escouade Delta, à la limite de quatre utilisateurs en ligne donc. Pour adapter les combats, rien de mieux que de multiplier le nombre d'adversaires présents tout en restituant l'excellente IA qui leur est attribuée, ce qui implique aussi l'intelligence alliée puisque seul, vos incolites ont tout intérêt à y mettre du leur. Pour les aider, on pourra bien sûr marquer les ennemis afin qu'ils s'en débarrassent à votre place. Fin stratège ou grand flémard, c'est à vous. D'autant plus que ceux-ci pourraient désormais être vu comme une armurerie. La raison est simple, on pourra tout simplement prendre les armes de nos coéquipiers et ainsi ne jamais être à cours de munitions. Merci les z'amis. Grosse attente de ce côté-là, la coopération s'offre aussi un mode Arcade dans lequel il faudra tout simplement faire la campagne et tentant de marquer un maximum de points grâce à ses performances. En tuant un certain nombre d'ennemis pour multiplier son gain en points par exemple. Ce qui s'avère tout aussi excellent, c'est la gestion du mode grâce à quelques options qui permettront de tout modifier, de la vitalité ennemie à la puissance de feu. Bien entendu, ces modifications en entraîneront sur le gain de points directement lié à la difficulté mise en jeu.

Dans Gears of War 3, la campagne a aussi un lien avec le multijoueur. Si, si, on devra toujours monter en niveaux grâce au points d'EXP mais ceux-ci pourront être gagner lors de l'aventure principale et pas qu'en multijoueur. Le rapport ne s'arrête pas là puisqu'on pourra également retrouver quelques coïncidences entre les deux modes. Par exemple, on pourra voir les objectifs et ses alliés grâce à la pression d'un simple bouton. Le mode multijoueur a lui-même eu droit à l'arrivée de quelques nouveautés. Les modes de coopération sont désormais bien plus stratégiques. Le mode Horde vous demandera en effet plus de tactique puisqu'il ne s'agira plus de simplement dessouder des vagues ennemies mais de le faire tout en mettant en place sa défensive grâce à l'accumulation de frags qui permettra de poser des tourelles automatiques, par exemple, et de la réparer pour l'améliorer par la suite. Le nouveau mode proposé par le jeu s'avère être plutôt intéressant. En effet, à l'inverse du mode Horde, on incarnera les Locustes et le but sera donc d'éliminer des humains, ce qui est en soi assez fun, et les frags permettront ici d'évoluer avec son personnage pour finalement devenir un gros méchant monstre style Boomer. Quant aux modes de compétition, jouables à dix joueurs sur les quelques dix cartes disponibles, ils restent assez simplets et rappellent ce que l'on voit et revoit en ce moment, classique donc. Cependant, le très emblématique mode Match à mort en équipe a lui été en proie au changement. La fait est que désormais, chaqu'une des deux équipes en jeu ne peut respawn que quinze fois et à partir du moment où ces quinze respawn sont écoulés débute la mort subite. En gros, si vous mourrez, vous ne pouvez plus retourner au combat jusqu'à la fin de la partie. C'est donc très clair, Gears of War 3 s'avère être excellent en multijoueur, en compétition comme en coopération et toujours aussi immersif en solo et s'impose donc comme une fin plus que digne de cette magnifique trilogie à ne manquer sous aucun prétexte !

 

Graphismes : 18/20
Jouabilité : 18/20
Durée de vie : 17/20
Bande son : 18/20
Scénario : 16/20
Fun : 20/20

Note générale : 18/20

Publié dans Tests (PS3 - Xbox 360)

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